La bouillote, c’est tentant, mais attention à votre peau !

Le phénomène de la peau toastée fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines. Cette problématique est causée par l’utilisation prolongée d’une bouillotte ou de tout autre matériel chauffant. On vous en dit plus.

Avoir la peau toastée, voilà bien la première fois qu’on entend ça. Et pourtant, ce syndrome existe bel et bien. Pour en connaître la source et savoir qui peut être touché par ce phénomène dont on avait peu entendu parler jusque-là, scrollez.

Mauvaise qualité et usures, risques de facteurs aggravants !

1ʳᵉ recommandation, changez votre bouillotte si vous décelez la moindre fuite, fissure, craquelure ou tout autre élément qui vous ferez penser que la bouillotte perd de sa qualité. En effet, ce produit étant utilisé de manière saisonnière, son long stockage et ses utilisations précédentes peuvent avoir altéré le produit. Encore plus vrai, si c’est une bouillotte 1er prix.  Attention au risque d’éclatement ou de fuite de la bouillotte ! C’est là qu’on mesure l’intérêt d’investir dans une bouillotte de qualité !

Le syndrome de la peau toastée, c’est quoi ?

Que ce soit pour se tenir chaud en hiver (surtout en cas de sobriété énergétique comme en ce moment) ou pour limiter les douleurs de règles, on utilise presque toutes et tous une bouillotte. Au contact direct ou indirect avec la peau, la chaleur de cette dernière vient détendre les muscles du bas-ventre et atténuer les sensations de « contractions » ressenties pendant cette période.

Le problème, c’est qu’à force de rester en contact avec l’épiderme, cette dernière a tendance à développer le syndrome de la peau toastée. Cette expression qui n’a rien de médicale désigne un gros érythème (trouble cutané inflammatoire caractérisé par l’apparition de taches cutanées rouges et surélevées, de forme concentrique, et distribuées en général symétriquement sur tout le corps) localisé, qui se définit par une irritation congestive de la zone. Celle-ci peut s’accompagner de douleurs, de démangeaisons, de sécheresse ou encore de boursouflure. Une problématique qui peut venir de plusieurs facteurs, à commencer par l’utilisation d’une eau trop chaude pour remplir la bouillotte. Mais l’état de son caoutchouc (devenu moins imperméable avec le temps) peut également être en cause.

Comment s’assurer de ne pas développer une peau toastée ?

Il y a plusieurs moyens de s’assurer que la bouillotte ne vienne pas créer ce type de réaction au niveau de la peau.

  • Ne pas la déposer à même l’épiderme et toujours veiller à l’enrouler dans un tissu.
  • Éviter de la remplir d’une eau brûlante et frémissante.
  • S’assurer d’avoir bien refermé le bouchon et qu’aucune goutte ne s’échappe de la bouillotte.
  • Changer la bouillotte tous les 2 à 3 ans afin d’éviter la rupture du caoutchouc dû à son usage fréquent.

Conclusion : Mal utilisée, une bouillotte à eau peut être à risque !

  • La bouillotte n’est pas un produit anodin !

L’avis de DouceBouillotte.fr : La bouillotte à eau n’est pas un produit anodin. Il nécessite la manipulation et le stockage d’eau chaude et ceci peut entraîner des risques si les consignes d’utilisation ne sont pas respectées.

  • Une eau moins chaude peut aussi brûler… question de temps !
  1. Sachez qu’une eau chaude à 50 °C brûle la peau en 8 minutes, 60 °C en 7 secondes et 70 °C en 1 seconde. Une eau bouillante se trouve à 100 °C ! Donc chaque degré supplémentaire réduit d’autant le temps pour sentir la brûlure.
  2. Faites des tests, n’hésitez pas à vous munir d’un thermomètre de bain pour mesurer la température de l’eau chaude.
  3. Bien utilisé, une bouillotte à eau saura vous réchauffer plusieurs heures !
  4. Bien sûr, l’autre avantage, c’est que si toutes ces recommandations sont bien suivies, votre bouillotte vous procurera chaleur et confort pendant de nombreuses heures !

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