Il s’agit de l’un des aliments les plus consommés au monde. Crue dans les salades ou cuite pour agrémenter diverses recettes, farcie, sautée ou cuite au four, la tomate est la grande star des marchands de légumes. Bien qu’elle soit présente dans la plupart des cuisines, nombreux sont ceux qui ne peuvent pas reconnaître qu’elle n’est plus saine à manger. Pour préserver votre santé et vous protéger d’une intoxication alimentaire, il est donc important d’être attentif à certains signes qui vous permettront de savoir si vos tomates sont moisies. Voici quelques conseils pour savoir quand les jeter.
Cuisinée comme un légume, mais considérée comme un fruit dans le monde végétal, la tomate est cultivée et consommée dans le monde entier. Elle est même un véritable pilier de la cuisine méditerranéenne. De plus, c’est un aliment très sain, notamment grâce à sa teneur élevée en lycopène (pigment caroténoïde), en vitamine C et en potassium. Il est donc connu pour éliminer facilement les mauvaises graisses et pour réduire l’hypertension.
Cependant, nous devons être très prudents, car une tomate en mauvais état pourrait nuire à notre santé. Mais il ne suffit pas de la toucher pour évaluer son état. Différents signaux peuvent vous indiquer qu’elle n’est plus propre à la consommation et qu’il faut la jeter immédiatement.
Voici les plus importants :
1. La couleur et l’odeur des tomates
La couleur est déterminante pour savoir si elle est en bon état ou non. Sa peau doit toujours être rouge, sans taches ni décoloration. Si la tomate sent le moisi ou a une odeur étrange , forte et désagréable, il est temps de la jeter.
2. Son aspect et sa texture
Si vous remarquez des défauts esthétiques tels que des parties enfoncées ou des fissures, et que vous voyez même des taches de moisissure, c’est la preuve qu’elle contient des bactéries et doit être jetée immédiatement. Si vous le coupez en deux, assurez-vous également qu’il n’est pas visqueux à l’intérieur et qu’il ne présente pas de zones de moisissure. S’il sent mauvais ou si sa couleur est suspecte, il doit être jeté.
3. Son mûrissement
Si vous prenez la tomate dans votre main et qu’elle commence à couler sans même avoir été pressée, cela signifie qu’elle est trop mûre et que son goût n’est pas très agréable.
Remarque : si vous surveillez attentivement tous ces signes, vous pouvez éviter une multitude de problèmes de santé, allant de simples maux de ventre à de graves intoxications alimentaires.
Pour éviter que vos tomates ne mûrissent trop vite, commencez dès l’achat sur le marché. Voici quelques facteurs dont vous devez tenir compte :
- Leur peau doit être régulière et lisse, sans bleus ni fissures trop profondes.
- Elles doivent être d’un rouge vif et ne pas présenter de taches pâles près du pédoncule.
- Vos tomates devraient également être exemptes de meurtrissures, de fissures ou de zones excessivement molles.
4. Quand planter les tomates ?
Vous souhaitez cultiver autant de tomates que vous le souhaitez chez vous ? Bonne idée ! Apprenez également que cette plantation n’est pas compliquée. Les tomates se cultivent facilement à partir de graines semées en intérieur dans des conditions chaudes. Le semis se fait vers la fin février ou la mi-mars si vous cultivez votre récolte en serre, ou vers la fin mars ou le début avril si vous la cultivez en plein air.
Voici les étapes que vous devez suivre à la lettre.
Étape 1 : Choisissez une tomate parfaite
Comme on dit, les meilleurs fruits produisent les meilleures graines. Laissez vos tomates sur pied mûrir complètement et choisissez une variété de grande taille, sans taches, de forme régulière et de belle couleur.
Étape 2 : Lavez et coupez la tomate.
Une bonne hygiène vous permet d’obtenir les meilleures graines possibles. Lavez soigneusement la tomate et laissez-la sécher à l’air. Ensuite, coupez-la en deux au milieu.
Étape 3 : Retirer les graines
À l’aide d’une petite cuillère ou simplement de vos doigts, retirez délicatement les graines des cavités de la tomate et mettez-les dans un petit bocal. Elles seront recouvertes d’une matière gélatineuse. La pulpe et le liquide se retrouveront probablement aussi dans le bocal. Rassurez-vous, le mélange de graines et de pulpe se prête parfaitement à la fermentation.
Étape 4 : Couvrez le bocal et laissez fermenter.
Couvrez le bocal avec une serviette en papier ou un filtre à café fixé avec un élastique. Si vous conservez plus d’une sorte de graines de tomates, étiquetez chaque bocal. Laissez-les dans un endroit chaud pendant trois jours, idéalement entre 60 et 70 °F.
Étape 5 : Remuez le mélange une fois par jour.
Remuez doucement le mélange tous les jours pour dissoudre la matière gélatineuse autour des graines de tomate. Ne soyez pas surpris si, après quelques jours, un champignon blanc apparaît sur le mélange. Ce champignon est utile pour absorber la gelée et préparer les graines pour le stockage.
Étape 6 : Séparer les graines de la pulpe.
Après trois jours, remplissez le bocal d’eau tiède et laissez les graines se déposer au fond du récipient. Ensuite, versez délicatement l’eau avec le concentré de tomates et les graines flottantes. Les graines viables sont toujours plus lourdes et tombent donc au fond du bocal. Répétez cette opération jusqu’à ce que l’eau qui s’écoule soit presque claire.
Étape 7 : Séchez les graines.
Versez ensuite les graines dans une passoire et laissez l’eau excédentaire s’égoutter. Répartissez les graines sur une assiette en carton ou un journal. Laissez-les sécher ainsi pendant plusieurs jours à température ambiante dans un endroit bien aéré. Remuez-les quotidiennement avec les doigts pour les séparer et favoriser un séchage uniforme.
Étape 8 : Conservez les graines dans un endroit frais et sec.
Placez les graines sèches dans un récipient ou un sac étiqueté. Le meilleur endroit pour les conserver doit être frais, sec et sombre, par exemple une armoire. Apprenez que les graines n’ont pas besoin d’être réfrigérées.
Quelle est la durée de vie d’un plant de tomates ?
En général, les plants de tomates ne vivent que six mois environ. Elles se développent et poussent mieux au printemps et en été. Mais faites attention, elles risquent de mourir dès que les températures baissent et que les premières gelées hivernales menacent.