Comment cultiver un caféier chez vous ?

Pour cultiver du café, il n’est pas nécessaire d’aller très loin. En effet, le caféier (Coffea arabica) avec ses feuilles persistantes peut facilement être cultivé chez nous comme plante d’intérieur ou comme plante en bac dans le jardin d’hiver ou dans la serre. Les premières fleurs au parfum discret apparaissent au bout de trois ou quatre ans, ce qui permet de récolter ses propres grains si les conditions sont optimales.

Cultiver du café : De la plante au haricot

Un semis de caféier (Coffea arabica) réussit le mieux avec des graines fraîches. Les grains clairs non torréfiés du caféier germent au bout de six semaines environ. Ils se développent en petits arbres qui peuvent fleurir au bout de deux à trois ans. Les fleurs blanches et parfumées du début de l’été sont suivies de fruits qui mûrissent sur la tige. Si l’on souhaite préparer du café à partir des fèves, il suffit de détacher la pulpe, de sécher les fèves et de les torréfier soi-même. Le caféier remercie les arrosages et les engrais réguliers par une bonne croissance. S’il devient trop grand, on peut le tailler vigoureusement sans crainte.

Récolter et torréfier les grains de café

On reconnaît les fruits mûrs du caféier à leur couleur rouge intense. Les cerises de café mettent jusqu’à un an pour arriver à maturité. Les baies vertes qui ne sont pas encore mûres ne sont généralement pas comestibles. Si l’on retire les enveloppes rouges de la cerise de café, un grain de café jaune pâle divisé en deux apparaît par baie. Les grains de café peuvent être séchés dans un endroit chaud, par exemple sur le rebord d’une fenêtre. Pour cela, il faut les retourner de temps en temps. Griller délicatement les grains de café séchés dans une poêle pendant 10 à 20 minutes sur le réglage de chaleur le plus élevé. Ils développent alors leur arôme typique. Le café ne développe toute sa saveur que 12 à 72 heures après la torréfaction. Les grains peuvent ensuite être moulus et infusés.

Le café vaut mieux que sa réputation

Les Français boivent en moyenne 150 litres de café par an. Et que n’a-t-on pas dit du café : il surchargerait les glandes surrénales, provoquerait des rhumatismes et surtout, il assècherait le corps. Tout cela s’est avéré absurde. Le café n’est pas mauvais pour la santé. Sa caféine a toutefois un effet diurétique. On doit aller plus vite aux toilettes. Mais on ne perd pas plus de liquide pour autant. Les experts en café conseillent toutefois de boire une gorgée d’eau avant le café. Non pas à cause de l’hydratation, mais pour sensibiliser les papilles gustatives au plaisir du café. Une étude à long terme menée sur 42.000 adultes a montré que le café pouvait réduire le risque de diabète. Il augmente également la concentration et a un effet positif sur les maladies asthmatiques. Des chercheurs suédois ont également constaté que les femmes âgées qui boivent entre trois et cinq tasses de café par jour sont nettement moins susceptibles d’avoir une attaque cérébrale.

Quelle quantité de marc de café le compost peut-il supporter ?

Le marc de café a un pH compris entre quatre et cinq, il est donc acide. Pendant les processus naturels de décomposition dans le compost, l’acidité est neutralisée. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’équilibrer le mélange. Il n’existe pas de règle concernant la quantité de marc de café pouvant être compostée – on se base sur des quantités usuelles pour un ménage. Ainsi, un marc de café de 6,5 kg de café vert (consommation moyenne par personne et par an) peut être composté sans problème. Conseil : si vous ajoutez au compost des déchets verts acides tels que des feuilles d’automne, une poignée de poudre de roche ou de chaux d’algues sur chaque couche permet de réguler le pH et de réduire l’acidité.

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